Concert champêtre

« Seul Watteau, ou l’un de ses éminents contemporains, aurait su saisir du bout de ses pinceaux et de ses brosses l’atmosphère et les couleurs de ce concert champêtre : une grande lueur blanche sur la gauche contrastant avec trois taches noires bien distinctes, plusieurs tons de vert enveloppant l’ensemble, un bleu nuit recouvrant le tout. L’artiste n’aurait pas manqué d’enrichir la scène de détails : l’émotion sur les visages de personnages choisis, trois archets saisis dans leur lutte contre le vent, des promeneurs figés dans leur marche, interloqués par ce spectacle insolite, un petit chien blanc prêt à mordiller les mollets des musiciens, un enfant jouant au ballon, un arbre agité par la brise du soir. On aurait pu, en tendant l’oreille, deviner des notes de musique. Oui, c’est sûr, cela aurait été un chef-d’œuvre. »

Collectionneur d’anecdotes, Jacques Borsarello nous propose à travers ce nouveau recueil de nouvelles sa vision de l’univers de la scène. Il évoque avec une tendresse particulière les anonymes, ceux dont on ne parle jamais, et les petits métiers du monde du spectacle.

Table des matières

  • Essarts3
  • Concert champêtre15
  • Le bois de Markneukirchen25
  • La dame aux papillons43
  • Cinq jours à New York49
  • Descendance77
  • Figuration85
  • Mon ténor91
  • Le chef assassiné99
  • Prof111
  • Le fils de l’habilleuse117
  • Vol AF 128131
  • Piano-bar153
  • Régie171
  • Marguerite177

Panorama de presse

Borsarello, dans un style sans fioritures, laissant néanmoins affleurer l’ironie aussi bien que le dépit ou la nostalgie […], est le démiurge d’un univers personnel et attachant qu’on retrouve toujours avec plaisir et souvent avec émotion.

Concertonet.com

Jacques Borsarello a une plume élégante et mélodieuse. Il met en scène quinze nouvelles, d’un œil averti, aiguisé et délicieux, et passe en revue toutes les personnes qui composent le monde de la musique. Histoires et anecdotes aussi plaisantes qu’enrichissantes. Des récits courts, percutants, tendres, et profondément humains.

Valérie Debieux, La galerie littéraire